Mardi 30 décembre, le Royaume-Uni fête le cinquième anniversaire de la signature de l’accord de coopération commerciale avec l’Union européenne. Cet accord a scellé officiellement le Brexit et posé les bases des relations économiques entre Londres et Bruxelles.
Le 23 juin 2026, les Britanniques célébreront les dix ans du vote historique pour quitter l’UE. Cette année, pourtant, la Grande-Bretagne dirigée par Keir Starmer pourrait se rapprocher davantage des Européens, alors que sa « relation spéciale » avec l’Amérique de Donald Trump montre des signes d’usure.
La fin d’une époque pour l’alliance anglo-américaine, longtemps considérée parmi les plus solides au monde, se précise. Cette relation est dite « spéciale » depuis le discours de Winston Churchill sur le « rideau de fer » en 1946. Londres et Washington avaient signé en 1941 la Charte de l’Atlantique, fondement à la fois de l’OTAN et de l’ONU.
Quatre-vingts ans plus tard, cette alliance n’apparaît plus comme incontournable. Donald Trump n’incarne plus le leader du monde libre et place le Royaume-Uni dans une position délicate, entre embarras et incertitude sur la fiabilité de son allié historique.
Les frictions entre le Royaume-Uni et ses partenaires européens apparaissent dans un contexte où le Brexit continue de façonner la politique intérieure et les relations internationales du pays. La relation économique et commerciale avec l’UE reste un enjeu central, même si les négociations se sont stabilisées depuis la signature de l’accord post-Brexit.
Le gouvernement de Keir Starmer cherche désormais à rééquilibrer ses alliances, en donnant davantage de place à l’Europe pour garantir la sécurité, la prospérité et l’influence de la Grande-Bretagne sur la scène internationale.
Ce rapprochement potentiel ne signifie pas pour autant une inversion de la politique étrangère britannique, mais il traduit une nécessité pragmatique. Londres doit composer avec une Amérique moins prévisible et un contexte mondial où l’Europe conserve un rôle stratégique.
La décennie qui s’ouvre depuis le vote de 2016 pourrait donc redessiner les priorités diplomatiques du Royaume-Uni.
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