En 2025, le Fonds monétaire international (FMI) est resté l’un des acteurs les plus influents qui ont façonné la politique économique du continent africain. Si certains pays ont réussi à réduire leur dépendance à ses prêts, d’autres continuent de porter des fardeaux lourds, qui pèsent sur les budgets, influencent le coût de la vie et impactent les résultats sociaux.
Les engagements auprès du FMI impliquent souvent des contraintes strictes en matière de déficit budgétaire, de mobilisation des recettes et de dépenses publiques. Les réformes recommandées (suppression des subventions, hausse de certains impôts ou limitation des dépenses publiques) visent à stabiliser les économies et à restaurer la confiance des investisseurs, mais elles augmentent parfois la pression sur les populations, en période d’inflation ou de chômage élevé.
Dans des pays comme Ghana, Zambie, Égypte, Kenya et Angola, les cadres macroéconomiques définis par le FMI ont limité la marge de manœuvre des gouvernements face aux chocs économiques, tout en contribuant à stabiliser les devises et à reconstituer les réserves de change. Cependant, cette stabilité macroéconomique a souvent été obtenue au prix d’un ralentissement de la croissance économique et d’un investissement privé restreint qui soulève des inquiétudes quant à l’impact réel sur l’emploi et le niveau de vie.
Pour les investisseurs, les prêts du FMI représentent un paradoxe. Ils assurent la continuité du financement extérieur et garantissent l’application de réformes, mais révèlent également les vulnérabilités structurelles des économies concernées et les risques associés à une forte dépendance extérieure.
À la fin de 2025, les données publiées par le FMI montrent que certains pays africains demeurent très exposés à ses prêts. Voici le top 10 des pays africains ayant la dette la plus élevée auprès du FMI, reflet des enjeux économiques et des pressions budgétaires qui continuent de façonner le continent.

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