Les pays (Burkina Faso, Mali et Niger) membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) lancent une ambitieuse réforme de leurs procédures douanières. Depuis le 13 mai 2025, Bamako accueille des réunions qui promettent de faciliter grandement le commerce et la circulation dans la région.
L’objectif est de créer un espace douanier harmonisé au sein de l’AES. Cette avancée pourrait simplifier les échanges, réduire les délais aux frontières et renforcer la sécurité. Les experts ont dressé le bilan des progrès et fixé une feuille de route ambitieuse pour 2025-2027, avec des innovations comme des cellules mixtes de contrôle et l’interconnexion des systèmes informatiques à tous les postes-frontières.
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En effet, face aux défis sécuritaires et économiques dans la région, l’intégration douanière s’impose comme un levier essentiel pour dynamiser le commerce et consolider la coopération. Le ministre malien de l’Économie, Alousseni Sanou, a insisté sur l’urgence d’accélérer l’adoption de cadres juridiques solides pour assurer le succès de cette harmonisation.
Cette réforme devrait fluidifier les échanges transfrontaliers, réduire les coûts et limiter les fraudes. Elle ouvre la voie à une meilleure gestion des ressources douanières et à un environnement commercial plus attractif. Pour le Sahel, c’est une étape décisive vers une intégration économique plus forte et durable.
L’AES entre ainsi dans une nouvelle phase stratégique, avec pour ambition de renforcer son rôle dans l’économie africaine et d’améliorer significativement la vie des acteurs économiques de la région.
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