Si les débuts amoureux sont souvent synonymes d’exaltation, ils peuvent aussi s’accompagner d’un stress sourd et déroutant. Ce phénomène, loin d’être anormal, trouve ses racines dans notre besoin de lien, d’attachement et de reconnaissance. Cette période fragile confronte chacun à l’inconnu, aux projections et à une part d’insécurité affective.
Pourquoi cette tension malgré la joie ?
Le début d’une relation active des circuits hormonaux (dopamine, adrénaline) qui stimulent autant qu’ils fragilisent. Résultat : exaltation et appréhension cohabitent. Un fonctionnement naturel, surtout chez les personnes hypersensibles, anxieuses ou au passé affectif complexe.
Bon stress vs stress envahissant
Le bon stress est stimulant. Le mauvais, lui, envahit l’esprit, engendre des ruminations, une dépendance à la réassurance, voire une perte de plaisir. Il peut rapidement nuire à la relation si non régulé.
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Comment apaiser ce stress ?
Rester dans le présent : éviter les scénarios catastrophes.
Cultiver son autonomie : préserver ses espaces personnels.
Accepter l’incertitude : les débuts sont, par nature, instables.
Pratiquer l’auto-réassurance : se rappeler sa propre solidité.
Quand faut-il consulter ?
Si l’anxiété devient chronique ou empêche de vivre la relation sereinement, un accompagnement psychologique peut aider à mieux comprendre ses émotions et à renforcer l’estime de soi.
Faut-il en parler au partenaire ?
Oui, mais avec authenticité et nuance : exprimer ses besoins sans faire porter le poids de ses angoisses à l’autre. « La solidité du lien à l’autre dépend souvent de la solidité du lien à soi », explique Myriam Sanchez.
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