Le chef rebelle Armel Sayo, recherché pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et atteinte à la sûreté de l’État, a été arrêté au Cameroun et transféré en République centrafricaine où il est détenu depuis lundi, selon un communiqué du Procureur de la République près le tribunal de Grande Instance de Bangui.
Cette arrestation fait suite à une attaque perpétrée en février 2025 contre la ville de Markounda, dans le nord du pays. Ce raid avait conduit à l’émission d’un avis de recherche international contre Sayo.
Le communiqué précise que l’arrestation a été rendue possible grâce à une coopération transfrontalière. Une information judiciaire est désormais ouverte contre lui pour association de malfaiteurs, crimes de guerre, rébellion et atteinte à la sûreté intérieure de l’État.
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Armel Sayo, leader de la Coalition militaire de salut du peuple et de redressement (CMSPR), était en fuite depuis plusieurs mois. Son groupe armé est accusé de multiples attaques contre les Forces armées centrafricaines (FACA) et d’avoir orchestré des violences visant à renverser le président Faustin Archange Touadéra. Selon le parquet, ces actes s’inscrivaient dans un projet criminel visant à déstabiliser le pays.
Le Procureur a également lancé un appel à la mobilisation nationale. « Nous appelons les citoyens à dénoncer toute personne impliquée, directement ou indirectement, dans ce projet destructeur qui menace de replonger la République centrafricaine dans un cycle de violences », précise le communiqué.
Par ailleurs, le communiqué souligne que les enquêtes en cours visent à identifier et interpeller toutes les personnes associées aux agissements du CMSPR. Armel Sayo devra répondre de ses actes devant la justice centrafricaine pour son rôle présumé dans ces violences qui ont profondément marqué le pays.
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