La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) envisage la réintégration du Mali, du Burkina Faso et du Niger, membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), après leur retrait en janvier 2025.
Cette déclaration a été faite ce 22 avril lors des célébrations marquant le cinquantenaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Ces trois pays sahéliens, suspendus après des coups d’État, s’étaient officiellement retirés de la CEDEAO le 29 janvier dernier. Le président Mahama a également annoncé que le Ghana se tient prêt à jouer le rôle de médiateur pour rétablir l’unité régionale. Il a insisté sur l’importance de restaurer la coopération ouest-africaine dans un contexte de défis sécuritaires croissants.
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L’initiative de réconciliation comprend une invitation officielle adressée aux dirigeants militaires de ces pays pour assister à la commémoration de la création de la CEDEAO, prévue le 28 mai prochain. Cette démarche fait écho à une proposition récente du Maroc, qui avait suggéré des consultations pour réintégrer plusieurs États suspendus au sein de l’Union africaine (UA).
Les tensions géopolitiques, notamment entre le Mali et l’Algérie, pourraient également influencer la réponse des États concernés. En rappel, le préambule de la Charte de la CEDEAO, renforcé par le protocole de non-agression signé en 1978 et celui d’assistance mutuelle en 1981, engage les membres à s’entraider en cas d’agression.
Avec cette initiative, John Dramani Mahama ambitionne de repositionner la CEDEAO comme un pilier de stabilité et de coopération dans la région ouest-africaine. La réponse des pays concernés à cet appel sera déterminant pour l’avenir des relations au sein du bloc régional.
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