Le Département d’État américain a, dans une récente décision, classé le Burkina Faso au niveau 4 de son système d’alerte aux voyageurs, le plus élevé de son échelle. L’information a été révélée lors de la mise à jour datée du 16 avril 2025.
Cette classification signifie concrètement : « Ne voyagez pas », en raison de la persistance des menaces de terrorisme, de criminalité violente et des risques d’enlèvements.
Cette mesure, bien que venant des États-Unis, vient s’ajouter à une série de mises en garde similaires de la part du Royaume-Uni et du Canada, qui ont eux aussi conseillé à leurs ressortissants d’éviter de se rendre au Burkina Faso.
L’alignement des avertissements de ces grandes chancelleries occidentales soulève de nouvelles inquiétudes quant à l’ampleur de l’insécurité dans ce pays du Sahel, déjà en proie à une instabilité grandissante.
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Une situation sécuritaire de plus en plus inquiétante
Le Burkina Faso fait face depuis plusieurs années à la montée en puissance de groupes armés terroristes, principalement affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique. Ces groupes sèment la terreur, en particulier dans les zones rurales du nord et de l’est du pays, qui échappent de plus en plus au contrôle de l’État, malgré les efforts militaires déployés par les forces armées burkinabè et leurs alliés de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Le gouvernement burkinabè, dirigé par le colonel Ibrahim Traoré, avait pourtant mis en avant, en janvier 2025, des succès militaires notables, y compris la libération de plusieurs localités et la neutralisation de centaines de combattants terroristes.
Toutefois, les récentes alertes émises par les puissances occidentales semblent remettre en question l’efficacité réelle de ces offensives et soulignent la dégradation continue du climat sécuritaire.
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