Le président Patrice Talon affiche un bilan économique remarquable, soutenu par un plan de développement ambitieux et une gestion financière rigoureuse, qui ont permis d’obtenir des performances macroéconomiques solides. Malgré les défis posés par la pandémie de Covid-19 et la fermeture des frontières nigérianes, suivi des effets de la guerre russo-ukrainienne, le conflit entre Israel et le Hamas, les tensions géopolitiques et finalement de la fermeture des frontières avec le Niger en application des sanctions de la CEDEAO à l’encontre de ce pays, le Bénin est resté résilient face aux chocs exogènes.
Des lauriers pour les performances de l’économie béninoise
Entre 2019 et 2022, le Bénin a maintenu une croissance moyenne du PIB de 6 %, surpassant celle de l’UEMOA (4,8 %). Le pays a notamment réussi à atteindre 7,2 % en 2021 malgré la pandémie et 6,3 % en 2022 en dépit de la guerre russo-ukrainienne. Pour 2023, le taux de croissance du PIB devrait atteindre 6,1 % et se maintenir à ce niveau jusqu’en 2026 selon le FMI. En parallèle, avec le taux d’inflation le plus bas de l’UEMOA en 2022, le Bénin consolide les fondations d’une économie stable et résiliente. Après une période de dépenses élevées pour faire face aux conséquences des chocs exogènes à travers des politiques sociales ciblées, le pays s’inscrit désormais dans une trajectoire de réduction du déficit budgétaire (3,7% attendu en 2024 contre 4,3% en 2023) qui reflète la détermination du gouvernement béninois à trouver un équilibre entre la discipline budgétaire et le maintien d’un cap de croissance économique soutenable. Tout ceci grâce à l’efficacité des différentes réponses apportées par le Gouvernement notamment les mesures sécuritaires mises en place dans la région nord du pays et les efforts de transformation structurelle de l’économie engagés depuis quelques années.
Le Bénin bénéficie d’une reconnaissance de la communauté internationale sur les enjeux globaux tels que les le développement durable et la transparence fiscale. En juin 2023, l’Organisation des Nations Unies a classé le pays 1er en Afrique et 5ème dans le monde pour l’indice SDG qui mesure la capacité à générer des solutions pour le développement durable et à respecter les engagements en la matière. Le Global Tax Expenditures Transparency Index de 2023 vient confirmer cet élan. Selon la dernière édition du classement sur la transparence fiscale, le Bénin se hisse à la première place en Afrique et en huitième position mondiale.
Cette dynamique vient conforter la confiance indéfectible de la communauté internationale. Le FMI plébiscite les efforts du Bénin, qui est devenu le premier pays à bénéficier de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité, avec un accès exceptionnel de 120 % de sa quote-part.
La Banque Mondiale salue les performances du pays à travers son indice CPIA sur l’évaluation des politiques et des institutions qui classe le Bénin 1er en Afrique de l’Ouest et 1er à l’échelle continentale en ce qui concerne plus particulièrement le volet Politique économique.
Quant aux trois plus grandes agences internationales de notation (S&P, Fitch Ratings et Moody’s), elles , expriment leur confiance dans la trajectoire économique du Bénin. Ce vote de confiance est notamment soutenu par le développement rapide de la Zone de Développement Industriel de Glo-Djigbé (GDIZ) et par la mise en œuvre de projets d’infrastructures majeurs, incluant des améliorations dans les secteurs routiers (asphaltage), logistique, touristique et commercial.
En septembre dernier, S&P a ainsi maintenu la notation de B+ du pays et révisé favorablement la perspective associée, passant de Stable à Positive. Cette décision remarquable dans le contexte actuel d’instabilités internationales crois- santes, place le Bénin comme seul pays d’Afrique dispo- sant d’une perspective Positive avec S&P.
Pionnier de l’innovation financière
Pionnier en Afrique avec l’émission d’une obligation durable alignée sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) en 2021, le Bénin a renforcé son succès en 2023 en levant 350 millions de dollars, soutenu par une garantie partielle de la Banque Africaine de Développement (BAD), tirant avantage de sa notation triple A malgré un environnement financier international tendu. Cette stratégie financière audacieuse, ayant déjà permis au pays en 2019 d’utiliser ses crédits IDA auprès de la Banque Mondiale pour lever des financements à moindre coût auprès de banques européennes, place le Bénin en leader des initiatives financières innovantes en Afrique.
En juin 2023, ces efforts ont été récompensés par la première place en Afrique sur l’indice SDG Effort du Réseau des Solutions pour le Développement Durable (SDSN), notamment grâce à l’émission d’obligations ODD de 500 millions d’euros en 2021, qui a été saluée par le prix «Deal of the Year» de The Banker. En janvier 2024, le pays s’est lancé sur le marché international et a réussi une obligation en dollar américain, récoltant 750 millions de dollars avec une échéance de 14 ans.
La marche vers l’industrialisation
Le secteur industriel, longtemps parent pauvre des politiques de développement en Afrique, a reçu une impulsion exceptionnelle sous le régime Talon, grâce à l’implantation du site de la Gdiz sur plus de 1.640 Ha, permettant de transformer une partie de la production agricole (coton, noix de cajou, soja, noix de karité) en produits finis qui sont exportés, et au développement de diverses industries, allant de la production de jus de fruits à l’assemblage de motos. Des milliers d’emplois y sont créés depuis.
Le Hautement Social
Alors que le Président Talon a orienté son second mandat vers un programme social intensifié, le volet social est désormais un pilier central de sa politique. Avec 44% du budget en 2022, 45% en 2023 et plus de 40% prévu pour 2024 dédié aux dépenses sociales, l’engagement envers le bien-être social s’accroît. Parmi les mesures notables, la revalorisation du SMIG, l’augmentation des salaires dans l’administration publique et les collectivités locales, de plusieurs mesures nouvelles en faveur des AME (Aspirants au Métiers d’Enseignants), l’accélération du programme ARCH (assurance maladie universelle pour les populations), l’extension du PNASI (Programme National d’Alimentation Scolaire Intégré) qui offre de repas chauds à plus d’un million d’enfants par jour, la gratuité des de la scolarisation des filles dans l’enseignement secondaire général, la construction de salles de classe, de nouveaux lycées et de centres de santé, la microfinance aux femmes et la lutte contre la vie chère. Le Bénin multiplie les initiatives pour réduire davantage le taux de pauvreté, qui a baissé de 38,5% à 36,2% entre 2019 et 2022 et amplifier l’impact d’une croissance indéniable sur le bien-être des populations.
Modernisation des infrastructures
Les investissements publics ont connu une hausse importante une situation qui a contribué à soutenir la croissance économique du pays. Le secteur des infrastructures a d’ailleurs été particulièrement ciblé, notamment dans le cadre d’aménagements ou de constructions de routes dans le pays. Dans le cadre du projet dit « asphaltage », plusieurs chantiers routiers ont été realisés dans les principales villes du pays, la phase 2 de ce projet est demarrée depuis le depuis de cette année.
En 2023, Patrice Talon, le Chef de l’Etat du Bénin, a décidé de relier toutes les soixante-dix-sept communes du pays entre elles par des routes bitumées. Le projet de modernisation du réseau routier, planifié sur la période 2023-2024, vise à mettre à niveau plus de 12 000 kms de pistes rurales et 2 600 kms de routes de terre. L’objectif principal est de faciliter l’accès aux zones de production agricole et d’assurer un transport fluide des produits vers les centres commerciaux et de desenclaver nos territoires.
Cette initiative renforce ainsi l’économie nationale et la position du Bénin sur le marché international. Elle intervient également de manière opportune, pour favoriser la commercialisation du coton, du soja, du cajou les principales cultures d’exportation du Bénin. Ces travaux permettront notamment le transport efficace de ces cultures depuis les bassins agricoles vers le port de Cotonou.
Le Port Autonome de Cotonou n’est pas en marge, les nouveaux projets de développement portuaires, l’extension du bassin portuaire, porteront sa capacité à 25 millions de tonnes. Avec des projets devant contribuer au renforcement de capacités des acteurs portuaires, en matière de développement de différents métiers et compétences.
Malgré de nombreuses avancées, l’économie béninoise reste encore peu diversifiée, mais le pays mise sur le relèvement des chaînes de valeur et à redistribuer directement les richesses générées localement. Ces performances sont en grande partie attribuées aux réformes ambitieuses initiées par le Président Patrice Talon. Le Bénin est désormais sur une trajectoire de développement prometteuse, avec un impact tangible sur l’amélioration du bien-être des populations.
Les huit années de gouvernance de Patrice Talon ont été marqués par une lutte accrue contre la corruption, mais également par des critiques de l’opposition dirigée par son prédécesseur Yayi Boni. L’avenir politique du Bénin dépendra de sa capacité à répondre aux préoccupations de ses citoyens et à renforcer les institutions démocratiques du pays. Tous les yeux sont déjà rivés sur les élections générales de 2026 qui permettront d’élire les futurs élus communaux, les députés et le prochain Président de la République. «Incontestablement, il y a des perspectives pour le pays, les gens veulent une équipe et un maire à l’image de leurs communes. Des élus toujours capables de répondre aux exigences de proximité et un Président charismatique et emblématique ayant une bonne connaissance des grands enjeux et défis actuels» nous confie Mme A.K une observatrice de la vie politique.
Views: 566