mardi 10 décembre 2024

Bénin : Vive les députés démocrates à l’assemblée nationale !

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Et voilà, encore un non retentissant !

Le rapport d’activités du Président de l’Assemblée ? Rejeté !

Le projet de loi des finances 2025 ? Rejetée d’avance !

Mesdames et messieurs, bienvenue dans le monde fascinant de l’opposition politique , où dire non est un art de vivre, et où chaque proposition devient une cible à abattre. On le savait : rien ne passera entre les mailles des filets des Démocrates (LD pour les intimes), ils ont vraiment fait du rejet un sport national, avec des performances qui promettent de durer… jusqu’en 2026 !

Du courage, mais pas d’effets !

Alors, vous pourriez vous demander : pourquoi cet enthousiasme à tout rejeter, même quand cela n’a aucun effet concret ? Imaginez un match où l’équipe refuse de jouer, se contente de critiquer le terrain, et finit par clamer qu’elle se bat pour « l’honneur du peuple ». Oui, oui, c’est du sérieux. Car, selon eux, chaque vote négatif est un acte de bravoure, une sorte de cri héroïque censé dire au peuple : « Nous sommes là pour vous, même si cela n’aboutit à rien ! » Mais dans les faits, c’est un peu comme dire “non” à la pluie : elle tombe quand même.

Lire aussi : Bénin : Les Démocrates et le Projet de Loi des Finances 2025, ou l’art de rire « non » avec style

Quand on a peu de pouvoir, on fait du bruit

Soyons clairs, c’est aussi le propre des partis minoritaires de faire de la scène. Les Démocrates le savent bien : s’ils disent oui, ils risquent de disparaître, avalés par la majorité. Alors, que faire ? Dire non, bien sûr ! Rejeter systématiquement pour rappeler qu’ils sont là, en espérant que le public confondra « faire du bruit » avec « défendre ses intérêts ». C’est subtil, il faut l’admettre, mais peut-être pas autant que ça.

La loi des finances 2025 : rejetée d’avance, avant même de lire les chiffres !

Prenons la fameuse loi des finances 2025. Le gouvernement propose des investissements massifs pour la généralisation des cantines scolaires, l’infrastructure, l’éducation, l’accès à l’eau potable. Et l’opposition ? Eh bien, elle a déjà décidé de s’y opposer, avant même d’ouvrir le dossier ! Pourquoi perdre du temps à lire les détails techniques quand on peut se contenter de déclarer : « Nous sommes contre, pour le bien du peuple » ? Ce serait presque comique si ce n’était pas aussi répétitif.

Un ballet politique bien rodé

Et ne vous y trompez pas : cette opposition planifiée est bien synchronisée. Que ce soit pour le budget ou le rapport d’activités de l’Assemblée, chaque membre de l’opposition est en parfait accord. C’est du grand art ! On dirait presque une chorégraphie politique où chacun connaît son rôle : « Démocrates, en formation, tous ensemble… non ! ». Après tout, qu’y a-t-il de plus unissant qu’un bon vieux « non » ? On sait où ils se tiennent, prêts à rejeter d’une seule voix, même s’ils ne savent plus trop pourquoi.

Une stratégie du « non » au service de qui ?

Mais le plus ironique, c’est que cette stratégie de blocage finit par desservir ceux-là même qu’ils prétendent défendre. Rejeter tout et toujours, sans distinction, cela commence à ressembler à une mécanique rouillée. Car, après tout, si on bloque un budget qui doit apporter des services sociaux et améliorer les conditions de vie, qui en paie le prix ? Oui, vous l’avez deviné : le peuple, celui-là même pour qui l’opposition dit se battre.

Alors, à vous chers lecteurs : chaque fois que vous entendrez un nouveau « non » retentissant de l’opposition, rappelez-vous que parfois, la résistance systématique n’est pas forcément une victoire pour le peuple, mais peut-être juste une excuse pour dire « nous aussi, on existe ! ».

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