Le climat politique en Côte d’Ivoire s’intensifie autour de Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA et figure montante dans la course à la présidentielle d’octobre 2025. Après l’annonce de ses ambitions présidentielles, des pressions s’exercent non seulement sur lui, mais aussi sur ses proches.
Dernier épisode en date : Aziz Thiam, frère aîné de Tidjane Thiam, a été brièvement retenu par la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) à Abidjan alors qu’il s’apprêtait à se rendre à Paris. Cet incident, qualifié d’« erreur » par les autorités, suscite une vive polémique.
Simon Doho, président du groupe parlementaire PDCI-RDA, a révélé cette interpellation lors d’une conférence de presse consacrée aux défis juridiques et politiques auxquels fait face Tidjane Thiam.
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Il s’est indigné qu’un ancien ministre de la République soit ainsi traité. « Et on a fini par lui dire que c’était une erreur. Mais que cherche-t-on vraiment ? », a-t-il affirmé.
Cet incident intervient dans un contexte déjà tendu pour Tidjane Thiam. En plus de son retrait de la liste électorale pour des raisons judiciaires, il fait l’objet de plaintes et de contestations sur sa légitimité politique. Certains observateurs y voient une tentative de marginalisation orchestrée pour affaiblir sa candidature.
La situation d’Aziz Thiam alimente aussi les soupçons d’une surveillance accrue des activités et déplacements de la famille de Tidjane Thiam. En effet, le séjour de ce dernier à Paris, loin de la scène politique ivoirienne, semble inquiéter ses adversaires.
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