À Washington, à quelques pas du Capitole, plusieurs centaines de fonctionnaires fédéraux se sont rassemblés à l’appel de leur syndicat pour dénoncer les mesures budgétaires drastiques prises par l’administration en place.
Parmi les participants, Alexis, agent de la sécurité des transports, a exprimé ses inquiétudes en ces mots : « Nous sommes ici pour alerter la nation sur la sécurité de nos emplois, de nos familles et de nos agences gouvernementales ».
Cette mobilisation fait suite à une proposition du président Donald Trump. En effet, depuis plusieurs mois, l’administration Trump propose des démissions volontaires à près de deux millions de fonctionnaires dans le cadre de son programme d’austérité.
« C’est offensant et insultant. Ils cherchent à nous pousser à partir par intimidation, comme ce qui s’est passé avec Musk et Twitter. Mais nous résistons », a dénoncé Adam, un autre manifestant.
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Si la justice a suspendu temporairement cette offre polémique, l’administration ne relâche pas ses efforts pour réduire les dépenses publiques. Selon les médias américains, environ 65 000 fonctionnaires auraient déjà accepté de quitter leur poste.
Parallèlement, des institutions clés subissent des coupes drastiques. Le Bureau de protection des consommateurs de services financiers (CFPB), créé en 2011 pour réguler les banques, a été mis en veille.
Cette agence, souvent critiquée par les républicains, fait désormais partie des victimes des restrictions budgétaires. En outre, le limogeage du directeur du Bureau américain pour l’éthique gouvernementale, chargé de prévenir les conflits d’intérêts au sein de l’État, a accentué les inquiétudes sur l’intégrité des institutions.
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