Sofia Benlemmane, influenceuse franco-algérienne de 54 ans, est fixée sur son sort ce mardi 15 avril à Lyon.
Accusée de menaces de mort à l’encontre d’opposants au régime algérien, elle a été condamnée à neuf mois de prison avec sursis, une peine requise par le procureur qui a dénoncé des propos « haineux, graves et contraires aux principes démocratiques ».
Suivie par plus de 350 000 abonnés sur TikTok et Facebook, Sofia Benlemmane a été interpellée en janvier, dans le cadre d’une enquête sur des vidéos haineuses en ligne.
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Parmi elles, une séquence où elle lance à une opposante : « J’espère que tu seras tuée, j’espère qu’ils vont te tuer ». Devant le tribunal, elle a réfuté toute intention de violence et a qualifié ses paroles de « maladresses » échappées lors de discussions enflammées.
Son avocat, Me Frédéric Lalliard, a plaidé la disproportion des accusations. A l’en croire, le contexte politique tendu entre la France et l’Algérie a amplifié l’affaire. Ces tensions, ravivées par des arrestations et des expulsions réciproques de diplomates, ont contribué à polariser l’opinion.
Notons que ce procès s’inscrit dans une série de condamnations touchant d’autres influenceurs algériens pour des appels à la violence. Zazou Youssef a été condamné à 18 mois de prison ferme en février à Brest, tandis que Doualemn a écopé de cinq mois avec sursis en mars à Montpellier.
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