Lors d’une interview publiée sur X (anciennement Twitter), le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a livré un témoignage sur les répercussions personnelles du conflit avec l’Iran. Ému, il a révélé que le mariage de son fils Avner avait été reporté une deuxième fois en raison des frappes iraniennes.
« Nous payons tous un prix personnel. Ma famille n’échappe pas à cette réalité », a confié le chef du gouvernement. D’après ses dires, la cérémonie, initialement programmée avant les premières attaques, avait déjà été décalée une première fois. Les frappes récentes ont contraint la famille à un nouvel ajournement.
La déclaration a suscité une vive réaction sur les réseaux sociaux. Si certains internautes y ont vu la sincérité du Premier ministre, d’autres ont critiqué cette prise de parole.
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Pour ces derniers, la déclaration apparaît incongrue face aux lourdes pertes humaines, avec 287 citoyens israéliens tués, et aux dégâts importants, notamment ceux subis par l’hôpital Soroka de Beersheba.
Ce témoignage s’inscrit dans un climat de tensions inédites entre Israël et l’Iran, où les pertes humaines sont lourdes et les infrastructures gravement touchées. Lors de sa visite à l’hôpital Soroka, peu avant son intervention, Benjamin Netanyahou avait assuré que les attaques recevraient une « réponse ferme ».
Si cette anecdote réflète l’impact global du conflit, elle divise l’opinion publique. D’un côté, elle humanise un chef d’État souvent perçu comme distant ; de l’autre, elle souligne un contraste troublant entre les sacrifices personnels des citoyens et les préoccupations familiales du dirigeant.
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