L’ambassade de Chine au Soudan a exhorté, vendredi 9 mai, ses ressortissants à quitter immédiatement le pays, où les combats entre l’armée et les Forces de soutien rapide (FSR) s’intensifient.
Cette mesure intervient peu après un rapport d’Amnesty International selon lequel les FSR utiliseraient des armes chinoises fournies par les Émirats arabes unis, en violation de l’embargo de l’ONU.
Parmi ces armes identifiées figurent des bombes guidées GB50A et des obus AH-4 de 155 mm, retrouvés sur des sites d’attaques à Khartoum et au Darfour. Amnesty précise que les Émirats seraient les seuls importateurs récents de ces munitions.
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Les Émirats arabes unis ont rejeté catégoriquement ces accusations qu’ils ont qualifié de « trompeur ». Salem Aljaberi, haut responsable de la sécurité, a déclaré que ces armes, disponibles sur le marché international, ne peuvent être attribuées à un seul pays.
Pendant ce temps, le gouvernement soudanais a rompu ses relations diplomatiques avec Abou Dhabi, qu’il considère comme un soutien aux FSR. La crise, qui perdure depuis avril 2023, entre dans une phase critique et met en péril la stabilité régionale.
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