Au Nigeria, la violence djihadiste continue de semer la terreur dans le Nord du pays. Deux attaques distinctes survenues les 2 et 3 juillet 2025 ont fait 28 morts et 20 blessés, selon des sources militaires citées par plusieurs médias locaux ce jeudi.
Le premier drame a eu lieu mercredi dans un village de l’État de Sokoto, au nord-ouest. Des membres présumés du groupe djihadiste Lakurawa ont ouvert le feu sur les habitants, tuant 17 civils.
D’après les témoignages recueillis sur place, cette attaque serait une représaille après l’échec d’un précédent raid au cours duquel trois djihadistes avaient été abattus par des miliciens locaux.
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Le lendemain, une autre attaque meurtrière a frappé la ville de Malam Fatori, à la frontière nord-est du pays. Cette fois, des combattants de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) ont pris pour cible un camp de déplacés internes, provoquant 11 morts.
Le lieutenant-colonel Olaniyi Osoba, porte-parole de la Force multinationale mixte, a confirmé l’assaut. Il a précisé que vingt blessés ont été transférés vers un hôpital à Bosso, au Niger.
Ces événements tragiques réflètent une nouvelle fois l’ampleur de l’insécurité dans cette région du Nigeria, en proie à une insurrection djihadiste depuis 2009.
Selon les Nations unies, ce conflit a déjà fait plus de 40 000 morts et déplacé environ deux millions de personnes, principalement dans le nord-est du pays.
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