Menacé de destitution, Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale et leader de l’UNC, a déployé ses dernières cartes pour tenter de conserver son poste. Entre tentatives d’amadouer ses adversaires et mobilisation de ses soutiens, il espérait également pouvoir compter sur l’appui du président Félix Tshisekedi. La question se pose désormais : s’est-il trompé de stratégie ?
Le lundi 15 septembre 2025, jour de la rentrée parlementaire, plusieurs députés ont soumis une pétition pour la destitution de Kamerhe et de la majorité des membres de son bureau, à l’exception de Jean-Claude Tshilumbayi et Christophe Mboso. La démarche reflète un mécontentement croissant et une volonté manifeste de recomposer les équilibres au sein de l’hémicycle.
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Depuis plusieurs semaines, Vital Kamerhe multipliait les consultations et rencontres en coulisses pour renforcer sa position, mais la mobilisation des parlementaires contre lui semblait irréversible. Ses efforts pour rallier les soutiens du chef de l’État, Félix Tshisekedi, n’ont pas produit l’effet escompté. Ce qui laisse entrevoir une fin de mandat parlementaire marquée par la confrontation et la perte d’influence.
Cette situation révèle la fragilité des alliances politiques en RDC et les luttes de pouvoir qui traversent l’Assemblée nationale. Si la destitution de Kamerhe se confirme, elle pourrait bouleverser la composition du bureau et modifier le rapport de forces au sein du parlement congolais.
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