Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 19, 16-22)
En ce temps-là, voici que quelqu’un s’approcha de Jésus et lui dit : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » Jésus lui dit : « Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Celui qui est bon, c’est Dieu, et lui seul ! Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. » Il lui dit : « Lesquels ? » Jésus reprit : « Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage. Honore ton père et ta mère. Et aussi : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Le jeune homme lui dit : « Tout cela, je l’ai observé : que me manque-t-il encore ? Jésus lui répondit : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi. »
À ces mots, le jeune homme s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.
Les paroles des Papes
Jésus donne son enseignement à ses disciples, et à nous aussi aujourd’hui : « Comme il sera difficile à ceux qui ont des richesses d’entrer dans le Royaume de Dieu ! » (v. 23). En entendant ces paroles, les disciples furent déconcertés ; et ils le furent encore plus lorsque Jésus ajouta : « Il est plus facile à un chameau de passer par le trou de l’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu ! ». Mais, en les voyant ébahis, il ajouta : « Pour les hommes, impossible, mais non pour Dieu ! Car tout est possible pour Dieu » (cf. vv. 24 et 27). Saint Clément d’Alexandrie commente ce passage en disant qu’il enseigne « aux riches à ne point négliger leur salut, comme si toute espérance d’être sauvés leur était ravie » ni « à accuser la richesse et à la rejeter loin d’eux comme leur plus cruelle ennemie, mais à en faire un saint usage qui leur puisse acquérir le ciel » (Quel riche sera sauvé ? 27, 1-2). L’histoire de l’Église est remplie d’exemples de personnes riches qui ont utilisé leurs biens de manière évangélique et qui ont ainsi atteint la sainteté. Pensons seulement à saint François, à sainte Élisabeth de Hongrie ou à saint Charles Borromée. Que la Vierge Marie, Siège de la Sagesse, nous aide à accueillir avec joie l’invitation de Jésus, pour entrer dans la plénitude de la vie. (Benoît XVI – Angélus, 14 octobre 2012)
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