Le président américain Donald Trump a ordonné, le 15 mars 2025, la fermeture des médias publics qui opèrent à l’étranger, notamment Voice of America (VOA), Radio Free Asia et Radio Free Europe. Ces plateformes, reconnues pour leur indépendance et leur rôle crucial dans la promotion des valeurs démocratiques, cessent brutalement leurs activités, suscitant une indignation mondiale.
Des centaines de journalistes ont reçu un email leur annonçant la cessation immédiate de leurs contrats, tandis que les locaux ont été fermés et les équipements confisqués. Voice of America, qui émettait depuis 1942 dans 49 langues, et Radio Free Asia, pionnière dans la diffusion d’informations non censurées en Asie, perdent ainsi leur rôle de contrepoids dans des régions où la liberté de la presse est limitée.
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L’administration Trump justifie cette décision par une volonté de réduire les dépenses publiques, qualifiant ces médias de « propagande radicale ». La conseillère Kari Lake a confirmé que ces subventions ne faisaient plus partie des priorités fédérales, alignant cette mesure avec l’objectif présidentiel de réduire la bureaucratie.
Historiquement, ces médias constituaient des outils majeurs du « soft power » des États-Unis, particulièrement pendant la guerre froide. Leur disparition laisse un vide stratégique dans des zones où ils représentaient souvent la seule source d’information indépendante.
Le Congrès, qui dispose du dernier mot en matière budgétaire, pourrait s’opposer à ce démantèlement. Plusieurs élus, démocrates comme républicains, ont déjà exprimé leur soutien à ces médias, estimant qu’ils sont essentiels pour la défense des valeurs démocratiques à l’échelle mondiale.
Alors que ce démantèlement fait débat, ses conséquences sur le rayonnement américain restent incertaines.
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