Depuis le début de son mandat en janvier 2025, le président américain Donald Trump s’est engagé dans une diplomatie active pour tenter de calmer les tensions liées au conflit en Ukraine.
En multipliant les contacts avec le gouvernement ukrainien et les interlocuteurs internationaux, Donald Trump a fait de la désescalade une priorité stratégique. Cependant, ses efforts récents, notamment une proposition de trêve de 30 jours, suscitent des réactions mitigées, en particulier du côté de Moscou.
Lors d’une récente interview sur Rossia 1, Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique du président russe Vladimir Poutine, a confirmé que les États-Unis avaient proposé une trêve temporaire.
Selon lui, cette pause dans les hostilités offrirait aux forces ukrainiennes l’occasion de se réorganiser et de renforcer leurs moyens militaires. Ainsi, Moscou voit cette initiative comme une manœuvre stratégique qui va avantager Kiev, et reste méfiante quant aux véritables intentions de Washington.
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« Nous avons transmis nos préoccupations aux Américains. Une trêve ne devrait pas être utilisée comme une opportunité pour mieux préparer une reprise des combats », a déclaré Ouchakov.
Bien que des discussions aient eu lieu entre Washington et Moscou, aucune rencontre directe entre les présidents Trump et Poutine n’est prévue pour l’instant. Les deux parties continuent toutefois d’explorer des pistes pour sortir de l’impasse.
Toutefois, Donald Trump, en contact régulier avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, insiste sur l’importance d’un compromis pour mettre fin aux souffrances causées par le conflit.
En dépit des réticences de Moscou, la proposition de trêve reste sur la table. Elle pourrait ouvrir la voie à des négociations plus approfondies si les parties prenantes s’accordent sur des garanties solides pour éviter tout détournement de l’accord.
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