Plus rien ne va entre entre Washington et Moscou. Donald Trump, manifestement agacé par l’impasse diplomatique avec la Russie, a lancé un ultimatum de 50 jours à Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Faute de quoi, des sanctions économiques « sévères » s’abattront non seulement sur la Russie, mais également sur ses alliés.
« Je suis déçu du président Poutine. Nous pensions avoir un accord à plusieurs reprises, mais les attaques contre l’Ukraine n’ont jamais cessé », a déclaré lundi 14 juillet le président américain depuis la Maison Blanche.
Entouré du secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, et du secrétaire d’État Marco Rubio, Trump a prévenu en des termes un peu plus clairs : « Si nous n’avons pas d’accord d’ici 50 jours, les droits de douane atteindront 100 % ».
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En parallèle, le président américain a officialisé l’envoi massif d’armements vers Kiev, via l’Otan. « Des équipements militaires d’une valeur de plusieurs milliards de dollars vont être acquis et rapidement acheminés vers le front », a-t-il assuré. Selon Mark Rutte, l’Ukraine recevra notamment des systèmes de défense aérienne, des missiles et des munitions.
Cette sortie musclée marque une rupture nette dans la position de Donald Trump. Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, l’ancien promoteur immobilier tentait de renouer le dialogue avec Vladimir Poutine. Plusieurs rounds de négociations avaient été entamés, mais sans succès. « Quatre fois, nous pensions être proches d’un accord. À chaque fois, les bombes sont revenues », a déploré Trump.
À ce stade, aucune réaction officielle n’a encore été émise par Moscou. Mais les nouvelles mesures pourraient considérablement déstabiliser le fragile équilibre diplomatique entre les deux puissances, tandis que le conflit en Ukraine entre dans sa quatrième année.
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