vendredi 21 novembre 2025

Évangile du jour : gardez-vous bien de toute avidité

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 12, 13-21)

En ce temps-là, du milieu de la foule, quelqu’un demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. » Jésus lui répondit : « Homme, qui donc m’a établi pour être votre juge ou l’arbitre de vos partages ? »

Puis, s’adressant à tous : « Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. » Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté. Il se demandait : ‘Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.’

Puis il se dit : ‘Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens. Alors je me dirai à moi-même : Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition, pour de nombreuses années.

Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.’ Mais Dieu lui dit : ‘Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?’ Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. »

Les paroles des Papes

Dans l’Évangile du dimanche de ce jour, l’enseignement de Jésus concerne précisément la véritable sagesse et il est introduit par la question de l’une des personnes dans la foule : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage » (Lc 12, 13). Jésus, en répondant, met en garde ses auditeurs contre l’avidité des biens terrestres à travers la parabole du jeune homme riche et insensé qui, ayant accumulé une abondante récolte, cesse de travailler, dépense ses biens en s’amusant et pense même pouvoir éloigner la mort. « Mais Dieu lui dit : “Insensé, cette nuit même, on va te redemander ton âme. Et ce que tu as amassé, qui l’aura ?”» (Lc 13, 20). L’homme insensé de la Bible est celui qui ne veut pas se rendre compte, à partir de l’expérience des choses visibles, que rien ne dure pour toujours, mais que tout passe : la jeunesse comme la force physique, les avantages comme les postes de pouvoir. Faire dépendre sa vie de réalités aussi passagères est donc insensé. Au contraire, l’homme qui place sa confiance dans le Seigneur, ne craint pas les adversités de la vie, ni même la réalité inéluctable de la mort : c’est l’homme qui a acquis « un cœur sage », comme les saints. (Benoit XVI, Angelus, 1er août 2010)

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