vendredi 21 novembre 2025

Évangile du jour : « Seigneur, sauve-moi ! »

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 14, 22-36)

Jésus avait nourri la foule dans le désert. Aussitôt il obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules. Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul. La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire.

Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier. Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! »

Après la traversée, ils abordèrent à Génésareth. Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades. Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui le faisaient furent sauvés.

Les paroles des Papes

C’est un épisode dont les Pères de l’Église ont tiré une grande richesse de signification. La mer symbolise la vie présente et l’instabilité du monde visible ; la tempête indique toutes sortes de tribulations, de difficultés, qui oppriment l’homme. La barque, en revanche, représente l’Église construite par le Christ et guidée par les apôtres.. […] Ce passage se poursuit ensuite par le geste de l’apôtre Pierre qui, dans un élan d’amour envers le Maître, lui demande d’aller à sa rencontre, en marchant sur les eaux. […] Saint Augustin, imaginant s’adresser à l’apôtre, commente : le Seigneur « s’est abaissé et t’a pris par la main. Par tes seules forces, tu ne peux pas te relever. Serre la main de Celui qui descend jusqu’à toi » (Enarr. in Ps. 95,7: PL 36, 1233) et il ne dit pas cela à Pierre uniquement, mais il nous le dit à nous aussi. Pierre marche sur les eaux non grâce à ses propres forces, mais par la grâce divine, en laquelle il croit, et lorsqu’il est emporté par le doute, lorsqu’il ne fixe plus le regard sur Jésus, mais qu’il a peur du vent, lorsqu’il ne se fie pas pleinement à la parole du Maître, cela veut dire qu’il est en train de s’éloigner intérieurement de Lui et c’est à ce moment-là qu’il risque de s’abîmer dans la mer de la vie.  (Benoît XVI – Angélus, Castel Gandolfo, 7 aout 2011)

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