Dans une déclaration commune, les dirigeants du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont accusé la France et certains chefs d’État au sein de la CEDEAO de tenter de « déstabiliser » l’Alliance des États du Sahel (AES).
En réponse à cette situation, l’espace confédéral est déclaré « théâtre unique d’opérations militaires », et les forces de défense et de sécurité sont mises en état d’alerte maximale.
Les dirigeants de l’AES ont également lancé un appel à la population, les incitant à « redoubler de vigilance » face aux risques d’infiltrations et à rejeter toute tentative de recrutement par les groupes terroristes opérant dans la région.
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Cette nouvelle déclaration marque un nouveau tournant dans les relations entre les pays du Sahel et la communauté internationale, notamment la France et la CEDEAO, dont l’implication dans la crise sahelienne est de plus en plus contestée par les autorités locales.
En effet, les tensions entrent, d’une part, la CEDEAO et l’AES, et d’autre part, la France et l’AES restent vives, et la situation continue de se dégrader.
D’un côté, les pays de l’Alliance des États du Sahel affirment leur volonté de défendre leur souveraineté face à toute tentative de déstabilisation et de l’autre (CEDEAO), ont privilégié le dialogue pour un retour de ces trois pays au sein de l’organisation sous-régionale.
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