Au Canada, l’expiration d’environ cinq millions de permis temporaires d’ici la fin de 2025, suscite des inquiétudes croissantes sur l’avenir des titulaires de visas dans le pays.
Ces permis concernent principalement les travailleurs étrangers temporaires, les étudiants et les demandeurs d’asile occupés à des emplois.
Selon les déclarations du ministre de l’Immigration, Marc Miller, devant le Comité de l’immigration de la Chambre des communes, la plupart des titulaires de ces permis quitteraient volontairement le pays.
Toutefois, il a assuré que l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) suivait de près la situation, tout en précisant que de nombreux étudiants renouvelleraient leurs permis ou demanderaient un permis de travail post-diplôme.
Le député conservateur Tom Kmiec a, à cette occasion, exprimé des préoccupations sur la gestion de l’expiration de ces permis et la capacité du gouvernement à assurer le départ des 4,9 millions de détenteurs de visas.
En réponse, Marc Miller a mis l’accent sur l’importance de l’application des lois et sur la probabilité que la plupart des personnes concernées quittent le pays de leur propre initiative.
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Soulignons que les données de Statistique Canada informent que les travailleurs temporaires étrangers, notamment ceux issus des programmes du PTET et du PMI, occupent une part importante de la main-d’œuvre.
En 2021, 87 % des titulaires de permis du PTET et 69 % de ceux du PMI occupaient un emploi. Cependant, la croissance rapide du nombre de résidents temporaires, notamment les étudiants internationaux, soulève des préoccupations concernant la pression sur les infrastructures et les services sociaux.
Face à ces défis, le gouvernement canadien a annoncé une réduction de 21 % du nombre de résidents permanents d’ici 2025 et à diminuer de plus de 40 % le nombre de travailleurs étrangers temporaires d’ici 2026.
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