Le Conseil des Gardiens de la Constitution en Iran a annoncé la sélection de six candidats parmi les 80 candidats inscrits pour l’élection présidentielle qui se tiendra le 28 juin. Cette élection a été convoquée suite au décès du président conservateur Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère le 19 mai dernier.
Sur les six candidats retenus, cinq sont des conservateurs ou ultraconservateurs, tandis qu’un seul est un réformateur. Parmi les conservateurs figurent l’actuel président du Parlement, Mohammad Bagher Qalibaf, l’actuel maire de Téhéran, Ali Zakani, et l’ancien négociateur Saïd Jalili. Ces candidats sont considérés comme étant du côté conservateur ou ultraconservateur de l’échiquier politique iranien.
Le camp modéré et réformateur est quant à lui représenté par Massoud Pezeshkian, qui a été approuvé par le Conseil des Gardiens.
Cependant, certains candidats notables ont été disqualifiés, dont l’ancien président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, l’ancien président conservateur du Parlement Ali Larijani, connu pour ses liens avec les modérés, et l’ancien vice-président réformateur Eshagh Jahanguiri. Cette décision du Conseil des Gardiens a suscité des réactions de la principale coalition des partis réformateurs, qui a averti que sa participation à l’élection était conditionnée à la validation d’un de ses candidats réformateurs. Ils prévoient donc de mobiliser les électeurs en appelant à participer au scrutin. Maintenant que la liste des candidats a été finalisée, la campagne électorale peut officiellement commencer.
Parmi les candidats, Mohammad Bagher Qalibaf, qui s’est déjà présenté à plusieurs reprises, espère remporter le scrutin. Ancien commandant des Gardiens de la révolution, il a occupé des postes importants tels que chef de la police nationale et maire de Téhéran, mettant en avant son expérience de gestionnaire. L’élection présidentielle en Iran est un moment crucial pour le pays, car elle déterminera le prochain dirigeant qui devra faire face à divers défis économiques, politiques et diplomatiques.
La participation des électeurs et le choix du nouveau président auront un impact significatif sur l’avenir de l’Iran.
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