Alors que la situation sécuritaire dans la région du Sahel continue de se dégrader, les chefs d’État africains réunis à Abuja ont insisté sur la nécessité d’intensifier la coordination des efforts face à la menace terroriste.
Depuis hier, des dirigeants africains sont rassemblés à Abuja, la capitale du Nigeria, pour un sommet dédié à la lutte contre le terrorisme. Cette rencontre intervient dans un contexte régional particulièrement préoccupant, avec la persistance et même l’aggravation des attaques jihadistes dans des pays comme le Mali, le Burkina Faso ou le Niger.
Au terme de leurs échanges, les participants ont appelé à une coopération accrue pour faire face à ce défi sécuritaire majeur. « Nous ne pouvons plus nous permettre d’agir de manière isolée, a insisté le président nigérian Muhammadu Buhari. C’est un combat qui doit être mené de manière collective à l’échelle du continent.
Les dirigeants ont notamment évoqué la nécessité de mieux partager le renseignement, de coordonner les opérations militaires transfrontalières et de renforcer le soutien aux populations civiles les plus vulnérables face à la menace terroriste.
La situation continue de se dégrader malheureusement, a déploré Niagalé Bagayoko, spécialiste des questions sécuritaires dans la région. Ce sommet montre que les chefs d’État prennent la mesure de l’urgence, mais des réponses ambitieuses et concrètes doivent maintenant être mises en œuvre de toute urgence.
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